Billets de evagamonal
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Prout à la Tradition
- Par evagamonal
- Le 13/01/2021
- Dans Nous avons aimé
"Prout à la Tradition", c'est Sam qui le dit, l'héroïne de ce court roman jeunesse, et cela en résume efficacement la philosophie.
Il faut dire que la Tradition, dans la tribu de Sam, conditionne complètement la vie des individus, et qu'il ne fait pas bon la discuter.
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Joie de lire, joie de vivre !
- Par evagamonal
- Le 02/12/2020
- Dans Nous avons aimé
Réédité par les excellentes éditions Monsieur Toussaint Louverture, "Anne de Green Gable" est un véritable trésor de la littérature jeunesse canadienne.
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LA PARABOLE DU SEMEUR
- Par evagamonal
- Le 22/11/2020
- Dans Nous avons aimé
Roman de science fiction écrit par Octavia.E.Butler, en 1993.
Octavia.E.Butler est une écrivaine de science-fiction afro-américaine, décédée en 2006, à 58 ans.
“Nous pouvons,
Chacun d'entre nous,
Accomplir l'impossible
Si nous pouvons nous convaincre
Que quelqu'un l'a déjà fait avant nous.”
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La liberté
- Par evagamonal
- Le 20/11/2020
- Dans Ça se passe chez nous
SECOND BAPTEME
De pauvres mots baptisés dans l'amertume et les larmes, / prennent leur essor et s'envolent -des oiseaux qui pépient,
Et celui-là le mot clandestin - le mot de liberté, / au lieu de son essor, il prend les armes et fend les airs.
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Contes ordinaires d'une société résignée, la suite !
- Par evagamonal
- Le 20/11/2020
- Dans Nous avons aimé
Le jeune auteur de BD turc Ersin Karabulut fait paraître son 2è album en France, après ses excellents Contes ordinaires d'une société résignée.
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Littérature pour adolescents
- Par evagamonal
- Le 14/11/2020
- Dans Nous avons aimé
L'excellent réseau Sorcières, qui rassemble les librairies spécialisées jeunesse, propose une sélection de romans "junior", qui peut vous guider si vous en cherchez : https://librairies-sorcieres.blogspot.com/2020/11/une-selection-de-romans-juniors-parus.html
N'en fait pas partie, car parut très récemment, l'excellent Renards du Désert, de Pierdomenico Baccalario.
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Monter en épingle
- Par evagamonal
- Le 14/11/2020
- Dans Nous avons aimé
Dans ce roman, l'écrivaine et scénariste franco iranienne nous embarque avec brio dans la spirale d'un événement, qui, comment le dire autrement, fait le buzz.
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Le détour
- Par evagamonal
- Le 23/09/2020
- Dans Nous avons aimé
"Peut être un chef d'oeuvre absolu" Goliarda Sapienza
Les carnets de Luce d'Eramo furent publiés la première fois en 1979, ils representent 25 années de travail d'écriture, 25 années pour dire et se redire, 25 années de lutte contre l'oubli.
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Pinar Selek
- Par evagamonal
- Le 02/09/2020
- Dans Ça se passe chez nous
“Je resterai jusqu’à la fin de ma vie, une militante de la poésie”
Pinar Selek, L'insolente.
Le 4 juillet, Pinar Selek nous a fait l’immense plaisir de répondre à notre invitation en Ariège. -
Hommage à Luis Sepulveda
- Par evagamonal
- Le 25/04/2020
- Dans Ça se passe chez nous
Nous sommes attristées comme des millions de lecteurs-lectrices par la mort de l'auteur chilien Luis Sepulveda, emporté par le coronavirus.
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Restons sceptique, avec Normand Baillargeon
- Par evagamonal
- Le 17/04/2020
- Dans Ça se passe chez nous
Quatre hommes visitent l'Australie pour la première fois. En voyageant par train, ils aperçoivent le profil d'un mouton noir qui broute.
Le premier homme en conclut que les moutons australiens sont noirs.
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Prenons de l'avance, avec Marcus Malte
- Par evagamonal
- Le 17/04/2020
- Dans Ça se passe chez nous
Le roman "Aires" de Marcus Malte s'ouvre sur un préambule rédigé par un être (humain ?) du futur qui s'intéresse comme historien à notre société actuelle, et la décrit à ceux qui vivent en son temps. Le langage du futur qu'a créé l'auteur est très ingénieux, et ses réflexions assez savoureuses... Extrait :
" C'était l'ère de l'individu. L'égoprime au paroxysme. Moi exclusif. Unité centrale. Un+un+un+un... qui jamais ne font somme. Les hommes toujours au singulier. Chacun farouche gardien de sa propre prison (single cell, cingle cell, ils chantaient !) Chaque partie se prenant pour le tout, et le tout pris pour entité négligeable.
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Double langage avec Esope
- Par evagamonal
- Le 12/04/2020
- Dans Ça se passe chez nous
Xanthus [son maître] lui commanda (à Esope] ce qu'il y aurait de meilleur. Il n'acheta que des langues : l'entrée, le second, l'entremets, tout ne fut que langues. Et qu'y a-t-il de meilleur que la langue ? reprit Esope : c'est le lien de la vie civile, la clef des sciences, l'organe de la vérité et de la raison. Eh bien, dit Xanthus, achète-moi demin ce qui est de pire. Le lendemain, Esope ne fit que servir le même mets, disant que la langue est la pire des choses qui soit au monde : "C'est la mère de tous les débats... la source des divisions et des guerres ..."
La Fontaine, Vie d'Esope, cité par Norman Baillargeon dans le Petit cours d'autodéfense intellectuelle
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En cage avec Apollinaire
- Par evagamonal
- Le 12/04/2020
- Dans Ça se passe chez nous
III
Dans une fosse comme un ours
Chaque matin je me promène
Tournons tournons tournons toujours
Le ciel est bleu comme une chaîne
Dans une fosse comme un ours
Chaque matin je me promèneDans la cellule d’à côté
On y fait couler la fontaine
Avec les clefs qu’il fait tinter
Que le geôlier aille et revienne
Dans la cellule d’à côté
On y fait couler la fontainePour l'intégralité du poème, "lire la suite"
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Gardons le rythme, avec Nasr Eddin
- Par evagamonal
- Le 04/04/2020
- Dans Ça se passe chez nous
Le père de Nasr Eddin dit un jour à son fils, qui était encore jeune :
-Tu devrais te lever de bonne heure, mon fils.
-Et pourquoi, père ?
-Parce que c'est une très bonne habitude. Un jour où je m'étais levé à l'aube, j'ai trouvé un sac d'or sur le chemin.
- Il avait peut-être été perdu la veille au soir ?
-Non, non, dit le père. Il n'était pas là, la veille au soir. Sinon, je l'aurais remarqué en rentrant.
-Alors, dit Nasr Eddin, l'homme qui a perdu son or s'était levé encore plus tôt que toi. Tu vois que ce n'est pas bon pour tout le monde, de se lever tôt.
(Raconté par J-C Carrière dans le Cercle des menteurs)
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Ce n'est pas parce qu'il n'y a plus de bac qu'il n'y a plus de philosophie !
- Par evagamonal
- Le 04/04/2020
- Dans Ça se passe chez nous
Un conte philosophique raconté par Jean-Claude Carrière dans "le Cercle des menteurs".
"Un homme pauvre - raconte une histoire berbère - se prit de querelle avec un homme riche, qui le gifla. L'affaire fut amenée devant le cadi ( = juge musulman ), qui écouta les deux plaignants et décida que l'homme riche donnerait à l'homme pauvre, qu'il avait giflé, un bol de mil.
Alors l'homme pauvre se retourna vers le cadi et le gifla très vigoureusement.
- Qu'est-ce qui te prend ? demanda le cadi.
- Oh, ce n'est rien, dit l'homme pauvre. Juste une envie. Quand on apportera le bol de mil, prenez-le pour vous. Moi je m'en vais."
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Confiné-e-s avec Nasr Eddin
- Par evagamonal
- Le 01/04/2020
- Dans Ça se passe chez nous
En descendant de la terrasse de sa maison où il vient de faire la sieste, Nasr Eddin rate une marche dans l'escalier et il roule jusqu'en bas.
- Qu'y a-t-il ? lui crie sa femme qui, de la cuisine, a entendu le bruit de la chute.
-Rien d'important, répond Nasr Eddin en se relevant tant bien que mal, c'est mon djubbé (= djelabba) qui est tombé dans l'escalier.
-Ton djubbé ? Mais ce bruit ?
-Le bruit ? C'est parce que j'étais dedans !
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L'arbre de mon Père d'Emilie Saitas
- Par evagamonal
- Le 01/04/2020
- Dans Nous avons aimé
J'ai beaucoup aimé l'album en deux tomes d'Emilie Saitas, une vraie saga dessinée.
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Roman pour adolescent-e-s MAGIQUE !
- Par evagamonal
- Le 27/03/2020
- Dans Nous avons aimé
Très très difficile de résumer ce roman, car la magie, ça se vit, ça ne se raconte pas !
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Le conte comme aération mentale
- Par evagamonal
- Le 27/03/2020
- Dans Ça se passe chez nous
Vous connaissez Nasr Eddin Hodja ? Héros légendaire qui aurait vécu en Turquie au XVIIIè, il est connu dans tout le monde musulman comme l'incarnation même de l'irrévérence...
Nous publierons régulièrement certaines de ses paroles sublimes et idiotes !
"Une nuit, Nasr Eddin se décide à aller voler quelques légumes dans le jardin de son voisin. Ce n'est pas la première fois et celui-ci, arrivant à l'improviste, surprend le Hodja en flagrant délit.
-La honte sur toi, Nasr Eddin ! Cette fois-ci, tu ne pourras pas prétendre que tu ne pénètres pas de nuit chez moi !
-Tu ne vois pas le vent qu'il fait ? répond Nasr Eddin. C'est à cause de lui si je suis dans ton jardin : il m'a emporté, bien malgré moi, et m'a jeté ici.